Mais dans notre secteur du monde, qui plus est en mer donc avec peut d'obstacle, ne recevoir que 2 satellites c'est vraiment un jour à emmerdes (le GPS doit biper d'ailleurs pour alerter) et si tu ne prends pas un caillou méfie-toi du ciel car le risque qu'une météorite te tombe dessus n'est pas nulle.
On est d'accord c'est pas 100% fiable mais est-ce moins fiable qu'un relevé sur carte à partir de 2 ou 3 amers ?
Pas sûr que le GPS bippe quand il perd la précision. Par ailleurs le bulletin montre des signaux dégradés pendant près d'une demi-heure tous les prochains jours. Ca arrive très régulièrement, je n'ai pas eu à chercher le cas exceptionnel sur le site. Les avions arrivant pendant ces périodes ne feront pas leur approche au GNSS, mais repasseront sur les instruments classiques.
Donc, non, tu as moins de chance de te prendre un caillou sur la tête qu'un caillou sous la coque. Demande à Pierrot si tu ne me crois pas

On est d'accord c'est pas 100% fiable mais est-ce moins fiable qu'un relevé sur carte à partir de 2 ou 3 amers ?
Je suis d'accord avec toi, un GPS dégradé n'est pas moins précis qu'un point par relèvement d'amers, sauf que dans un cas tu sais que c'est pas précis et tu en tiens compte.
Et oui, la brume à Brest, c'était purement illustratif histoire de s'évader, car c'est bien connu, le brouillard à Brest c'est comme la pluie, y a pas de ça là bas.

Ce n'est pas tant la précision du GPS qui est à mettre en doute c'est surtout la précision des cartes.
Avec un fil GPS précis à 20 m et un caillou positionné à 20 mètres près (80% des cailloux sont moins bien positionnés), ça fait que la position relative au caillou est connue à 30 mètres près, et pour être "certain" de pas taper, tu passes au minimum à 45 m de la position du caillou sur la carte.
Après tu as raison, pour un caillou positionné à 50 mètres près, et le même signal GPS, la position relative est de 54 mètres. Ce qui nécessite de passer en gros à 80 mètres du caillou...
Avec les cartes papier on avait un "diagramme des sources" et l'on pouvait voir à quand remontait les levés hydrographiques qui ont permis de réaliser la carte.
Ca existe aussi sur les cartes vectorielles. Chaque objet est normalement caractérisé par sa classe de précision (x,y) et z.
Le seul problème, c'est que nos vendeurs d'électroniques préfèrent afficher une photo satellite que mettre à disposition une couche affichant la précision des objets.
Alors faire du rase-cailloux avec un un traceur ... méfiance
« Il vaut mieux ignorer absolument où l’on est, et savoir qu’on l’ignore, que de se croire avec confiance là où l’on n’est pas ». Jacques Cassini (1722)
Bien d'accord avec toi et avec Cassini (dont les cartes n'étaient vraiment pas précises pour les standards d'aujourd'hui !), c'était bien le sens de mon intervention sur le sujet.
Quand mon fils a appris à voler, je l'ai emmené en navigation plusieurs fois pour qu'il comprenne bien que ce n'était pas grave de ne pas savoir où on était tant qu'on sait toujours qu'on n'est pas où il ne faut pas être.
Une fois qu'on a ça bien en tête, la navigation devient plus facile.